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Marquer encore et toujours |
Ils ont le but dans le sang. Ils possèdent le pouvoir de gagner des matches et de faire chavirer les stades. Ils sont payés à prix d'or. Cet article vous fait pénétrer dans l'univers des buteurs. |
Mais qu'ils soient grands ou petits, costauds ou chétifs, tous ces avants-centres ont un point commun : l'obsession du but. Ils ne vivent que par lui et pour lui. Il est leur nourriture, leur carburant, leur raison de vivre. Privé de sa " drogue ", le buteur est " en manque ". Caractériel et égocentrique Longtemps, le buteur a traîné une réputation sulfureuse. Romario, qui a pris sa retraite a 42 ans en avril 2008 après avoir marqué 1011 buts dans sa carrière, est le prototype de l'avant-centre à l'éfficacité aussi développée que son ego. Sa suffisance (il s'est autoproclamé meilleur joueur brésilien de tous les temps après Pelé), ses frasques nocturnes et ses retards à l'entraînement sont légendaires. A l'issue de la victoire brésilienne en Coupe du Monde 1994, O Baixinho (le petit) est retourné à Barcelone avec... Cinq semaines de retard. Comme si de rien n'était ! Tous les avants-centres ne mènent pas une vie aussi dissolue, mais tous possèdent cette confiance absolue qui confine à l'arrogance. Détermination, courage, volonté de vaincre, faculté d'adaptation, opportunisme, la panoplie mentale du buteur est un condensé de vie. Normal, son rôle est crucial. La pression qu'il subit, énorme. Le sort d'un match dépend, très souvent, de son efficacité. Le buteur, un être à part Seul joueur de champ dont l'entraîneur ne peut se passer. A la fois individualiste et tributaire du collectif. Le buteur ne peut pas exister très longtemps si il joue toujours pour lui, c'est d'ailleurs la marque des grands joueurs, ils ont besoin des autres. Maintenant, l'attaquant doit savoir tout faire. Plus que l'emblématique Pelé, Marco van Basten est le grand initiateur de cette métamorphose technique. Le Néerlandais a d'ailleurs été la référence des nouvelles générations des buteurs. Enfant, Thierry Henry n'avait qu'un seul poster dans sa chambre : celui de van Basten. L'hymne à la joie Spontanées ou calculées, sobres ou délirantes, les manifestations de joie après un but son aussi différentes que la personnalité de chaque buteur. Raul embrasse systématiquement son alliance. Alan Shearer court toujours l'index pointé vers le ciel. Pauleta imite le vol de l'aigle des Açores, sa terre natale, quand le Romain Vincenzo Montella fait l'aéroplanino (le petit avion). Certains remercient Dieu, comme le Brésilien Cacau, fêtent la naissance d'un enfant, comme Bebeto, ou dansent le coupé-décalé, comme Drogba. D'autres embrassent leur maillot, jouent les indifférents, miment le tir d'une mitraillette ou la passe d'un torero. Djibril Cissé, lui, effectuait un salto, avant d'y renoncer. Trop dangereux ! L'angleterre, l'autre pays du but En prenant pour référence les meilleurs buteurs des grands championnats européens, on vous permet de mesurer en partie la puissance offensive de chaque football. Au petit jeu des comparaisons, l'Angleterre est au plus haut, la France au plus bas. Quant à l'Espagne, réputée pour son football offensif, elle pointe devant l'Italie et son jeu défensif. 1. Angleterre : 0.91 but par match, Cristiano Ronaldo (30 buts/33 matches) 2. Espagne : 0.71 but par matches, Daniel Gonzales (25 buts/35 matches) 3. Allemagne : 0.70 but par match, Luca Toni (21 buts/ 30 matches) 4. Italie : 0.59 but par match, Marco Borriello (19 buts/32 matches) 5. France : 0.56 but par match, Karim Benzema (19 buts/34 matches) |
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