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Fog : Au nom du fils |
Plongez dans un Londres mystérieux, où se produisent des faits pour le moins étranges... |
"Les événements se sont précipités depuis Wintertime, le premier volet de ce diptyque. L'assassinat de l'égyptologue Oliver Lewis a bouleversé la préparation de l'exposition des merveilles archéologiques ramenées d'Égypte par le vaisseau du terrible colonel Blake. Et celui-ci, dans l'ombre, toujours à la tête de l'organisation criminelle des Duffer's, ne pense plus qu'à une seule chose : venger la mort de son fils Bobby. Il met donc au point une terrible machination destinée à perdre celui qu'il tient pour responsable de son malheur : le policier du Yard Andrew Molton, proche ami de Ruppert Graves et Mary Launceston. Il faudrait désormais un miracle pour sauver Molton du piège qui l'attend. À moins que le très mystérieux William Ghost, négociant en tissus du Caire... Aux côtés d'un Cyril Bonin impressionnant d'aisance et de maîtrise, Roger Seiter clôt en beauté ce nouveau cycle narratif de la série FOG, sur un final virtuose." (Présentation Casterman) Comme dans les autres albums de la série "Fog", le suspens est au rendez-vous. L'intrigue est nouée autours de différents personnages qui au début semblent n'avoir aucun lien. Mais petit à petit, nos deux détectives, Mary Launceston et Rupert Graves, découvrent les correspondances secrètes qui unissent tout ce petit monde. Cet album utilise une nouvelle fois (mais avec quelle merveille !) la recette de l'enquête policière, du mystère, des sociétés secrètes... Le scénario dans Au nom du fils est très bien mené, très dense, et nous tien en haleine jusqu'à la dernière planche. Le dyptique, formé avec le premier tome Wintertime, se clôt ainsi en beauté après bien des rebondissements. La série "Fog" rappelle toute une tradition littéraire. La parenté de l'univers de Sherlock Holmes a souvent été soulignée du fait de l'importance accordée à l'intrigue policière. L'univers de Dickens est aussi présent avec l'évocation des bas quartiers et de la misère humaine (lisez Oliver Twist par exemple vous en serez persuadés). Les aventures de Rupert et Mary se déroulent au début du XIXe. Bonin semble prendre un réel plaisir à retranscrire l'atmosphère de cette époque. Les volutes du dessin peuvent peut-être nous suggérer l'influence de l'art nouveau anglais de William Morris, d'Aubrey Vincent Beardsley, ou encore celle des préraphaélites comme Edward Burne-Jones. Néanmoins Cyril Bonin a marqué son graphisme d'une touche toute personnelle, et son trait s'avère toujours aussi fin et raffiné. De plus, il traduit toujours aussi bien l'ambiance de Londres avec ses rues si particulières, ses docks, ses pubs... Mais aussi avec des intérieurs d'appartements privés. Ses tons vert, brun ou jaune sont entrecoupés par le blanc des flocons de neige. Enfin la réflexion sur la mise en page est très intéressante avec quelques trouvailles sympathiques (notamment sur la forme des cases), qui font de cet album une véritable réussite. Série : Fog Titre : Au nom du fils Auteurs : scénario de Seiter, dessin de Bonin Editeur : Casterman Collection : Ligne Rouge |
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