Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Cinéma


Dans ma tête c'est comme au cinéma, y'a plein d'images, d'histoires et de personnages qu'on ne connait pas. Mais dans ma tête, c'est confus et insensé. Somniferum... Je me sent VIDE...



Caro l'âne m'a mis maussade et défaillant, l'eau monte, et je ne peux qu'éviter qu'elle touche mes pieds. Caro l'âne m'apelle et veut que je la suive, il fait sombre et froid, primons la chaleur pour ces jours gris déprime. Je suis dans une voiture, et je prend la route entre l'Université et le lycée, elle est étroite. En haut d'une montagne je suis dans une maison pleine de douches, et il y a une poupée qui n'en est pas une, je respire.
Ils vont arriver par la grande fenêtre, et je ne veux pas leurs prêter, je ne veux pas qu'elle soit abimée. Tu n'es pas là, mais tu me dis de ne pas t'oublier, et je ne t'oublie pas, je ne t'abandonne pas, je suis là. Il y a des tracteurs rapides qui labourent avant que l'eau monte, mais l'eau monte déjà, des hommes examinent. Les cylindres rouges qui sortent de la terre, la tornade blanche qui s'acharne sur le ciel noir, elle n'en est pas une.
Les souterrains du cinema ne conduisent nul part, pas même à une salle ou a la sortie, ils conduisent au changement,
au noir qui devient blanc, à la pluie qui devient l'océan.
L'eau touche mes pieds, je ne peu plus les bouger, il fait noir, froid, comme le vert foncé. Je ne suis pas guéri de toi, tu me l'a dis qu'il ne le fallait pas, mais une chose est sûre, c'est que je suis guéris de moi. La pluie tristesse ma tête, tombe fort, il faut de la chaleur, pour que ça bouillonne, pour que ça s'évapore. Un feu de bois, un bisous, mais de toi; il manque un élément, il manque ton géant.

Jours gris déprime, éveil la folie de moi humain, à chacun de mes matins au saut du lit, et me poursuivent jusqu'à la lune.
L'eau m'a engloutit, dans les mots nocturnes de tes rêves décalés, oubliés, déchaînés par mon ame, qui chaque nuit vient t'embrasser.


Elle a prit ses affaires, comme ça, et elle s'en est allée, comme ça, sans poser de questions, sans juger ma déscision, Je l'aimais beaucoup, mais pas asser pour continuer à embrasser ses lèvres, pas assez pour attendre avec elle que la vie s'achève, Elle s'attache à des gestes qui ne sont pas pour elle.
Mais c'est toujours ma faute, parce que je les aimes toutes, mais il n'y en a qu'une qui fait partie de moi, j'ai découvert ma bétise, mon suplice, mon destin, et mon chargrin, ma vie, et ma survie
ta vie est ma survie

adieu sophie, adieu douce femme, adieu au petit sucre de mes nuits, adieu, il suffi.


2nd prise

Bonne Céline, soeur de ces batiments, avec ces arbres en cabanes, qui surplombent la décharge. La crêperie sera l'église d'une mort certaine, où je serai présent, et où tu ne sera pas là, plus là. Il est bien triste de savoir qu'a l'époque je croyais que c'etait moi, alors que c'etait évident. Elle me souri, Céline, sans cicatrice, n'est-elle pas elle, ou seulement moi par son image, faussée. L'autre m'indiffère, mais me guide, je suis au volant, encore, et je ne sais où aller. Je lui ai rendu son élastique turquoise, et elle ne veut plus coucher avec moi, des oeufs surprise dans mon lit.
Que font-ils ici ? Il y a une échelle, je l'ai montée ou je ne sais plus mais une grande baie vitrée laisse voir un précipice après l'herbe
Verte, verte foncée, des feux d'artifice qui ne sont pas là, des routes et des noeuds d'autoroute, des ponts et des immeuble, des lumières
qui sont éteintes.
Il est loin le soleil, dans la pénombre de la chambre du mauvais sexe, je ne vois rien dans le coffre bleu, traumatisme, à vie ? Aucune envie. La lumière se voile, de plus en plus, la mer descend et m'emporte avec elle, je crie, mais rien ne sort, comme un rêve dans lequel on rêve. Je ne dois pas en sortir. Je marche dans cet entrepos, des tuyaux, des morceaux de tôle, des controles temporels et des arrêts sur images, des controles de l'inconscient. Du sexe et encore du sexe, piscine et parcs d'atractions, lit, rue, et j'en passe, parce que j'en oublie. Le wagon du grand huit va vite et je ne suis pas dedans, j'ai oublié mon argent.

Je ne sais que faire de toutes ces images, pourquoi sont-elle et pourquoi me viennent-elle ?
Pourquoi je sais que tu ne veux pas que je nous oublie, pourquoi je sais qu'elle ne veut plus coucher avec moi ?
Pourquoi je sais que je serais bien là bas, loin de tout ça, mais loin de moi, qui restera à jamais près de toi.

La crêperie est une église, mais ce n'est pas vrai, non il ne faut pas, la crêperie restera une crêperie.

Une piscine comme un centre commercial, où l'on cherche deseperement un casier, avec une clé et une piece de 10 franc qu'on a surement oubliée mais qu'importe, de toutes façons j'ai encore pas trouver le casier. Où sont mon maillot et mon bonnet de bain; si j'arrive au douches. Quelle engoisse, des toilettes, des couloirs sales et gris vert, Vert foncés, déprime et froideur. Mais si j'arrive à la piscine, c'est enfin une ballade fleurie, un tobogan de vie, et je ne sais toujours pas ce qui m'attend en bas, je ne suis jamais arrivé en bas, je crois même n'avoir jamais glissé sur ce tobogan. Dans cette piscine, je ne sais où je vais, parfois je me perds dans une foule qui est là mais qui n'existe pas, et souvent je me perds dans ce vaste endroi desert, sur ce vaste carrelage, froid, qui ne m'autorise jamais à dépasser les portes des vestiaires et des douches, pour me laisser entrer dans une piscine peut-être plus vaste et plus profonde que tous les océans.

Cette femme papillon m'a donné la gerbe, pâte à modeler, balcon, escalier, rideau, les caillous ne m'ont jamais autant fait mal aux pieds.
Je ne sais pas où je vais.

Caro l'âne m'a tendu la main, et m'a donner l'envie de parler, de raconter. Je me permets le pire, car mon empire est l'interdit.


Regal

trois heures du matin je me réveille, les pieds dans l'eau glacée par la bétise humaine, la forêt droit devant j'oublie les draps posés sur moi. Au sol le sang de dieu versé pour rafraichir les hommes, les délivrer de toutes les soufrances qu'ils ont trouvé en quitant l'enfance. Un chemin de pierres jusqu'au sombre dessin de la muraille du destin. Bercé par le doux parfum du sommeil des arbres, séparant le conscient de l'inconscient, faisant partager le fruit d'un souvenir qui les transporte bien loin de tous les chagrins de la vie passée. Le coeur enfoui sous les racines de chaque arbre eux même plantés au coeur de celui-ci. Par la pensé, retrouvant leurs âme leurs chair, bien plus haut que la plus haute tour de guerre, refletant ainsi le pouvoir des hommes, comme par le feu que l'amour de leurs être s'est atisé durant l'éternité. Des fleurs, des armes, et des larmes, se mélangeant comme l'âme et le sang; le froid est là, mais n'éxiste pas. Rage tout un tout. Consacre la vie pour sa mort. Plaie ouverte sur le destin. Les corbeaux ouverts les tripes à l'air, c'est la victoire à toutes nos raisons d'être, les os dansant en haut des arbres, là ou le vent souffle fort, bien plus fort que le souffle des hommes envers leurs peurs durant leurs vie. Parce que le ciel s'est mit à chanter, parce que les ombres se sont misent à danser, que la glace a tout brûler.
Laissant derière moi les traces de mes pas, comme de mes rejets qui ne survivent pas la mort. Les yeux illuminés de sang pur, du sang de dieu et de toutes ses créations. Par delà les plus hautes montagnes, les plus profonds gouffres, les plus longues valées, par delà les mers et les océans, par delà la peur et le doute, par delà la haine, la honte et la vengeance; la foi. Retour sur mes pas, retour aux vices, aux paraisses, quitter la sagesse; voir les draps étendus sur mon corps, trois heures une, je m'endors.

Tout ça n'est qu'un enregistrement. Rien de plus.
La galerie marchande. En haut des silos. Le monde dans l'eau.
Grr ! Je la hais !
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