Extrait du site https://www.france-jeunes.net |
La porte blanche |
Comment peut-il faire ça ? Se faire ça à lui, à son propre corps ? Comment ça ce passe ? Il était certainement tout seul, à trop penser... Ce texte s'adresse à ceux qui ne dépriment jamais et ceux qui donc, se demandent comment nous pouvons en arriver là, à essayer de nous tuer... |
Ce texte est presque totalement faux, je ne fais que rajouter certains éléments vrais qui arrivent malheureusement à beaucoup de personnes... C'est dommage mais c'est la vérité... Je ne m'implique pas dans ce texte même si certains passages font bels et bien partit de ma vie. Si vous êtes dépressif, ne lisez pas ce texte, par contre, si vous voulez savoir ce que cela fait, essayez de le comprendre... La solution Tout seul, comme tous les soirs... Il n'y a rien qui ne vaille la peine d'exister en ce monde sinistre et obscure. La nuit gagne les villes, les villages et les maisons, dont certaines chambres deviennent des salles de tortures... Je suis sur mon siége, je réfléchis à toutes les mauvaises raisons qui vont me pousser à faire ce que je vais faire... La déprime me gagne, augmente... Cette sensation de mal être grandissant qui nous étouffe, qui nous pousse à commettre un crime. Toutes ces années gâchées, et au fond, sont elles si malheureuse ? Ais-je vécu autant de choses pour juger de ma propre fin ? Teins-je ce cutter pour penser, ou m'en servir ? Pour me débarrasser de toute cette souffrance ? J'ai temps fais de tentatives que je ne compte pas m'en servir comme la plupart des personnes font des erreurs... J'ai décidé d'en finir avec quelque chose de bien plus lent... Bien plus doux... Une façon de m'en aller sur le flot des rivières de lumières, que je suivraient jusqu'à l'ultime pensée... Jusqu'à la dernière pensée... La dernière pensée... J'ai tellement réfléchis dans ma vie que finalement, j'ai compris bien trop de choses. Je me suis découragé de la vie... J'ai l'impression que mon existence c'est étalée sur des milliers d'années, dont certaines glorieuses, et d'autres qu'il vaudrais mieux oublié. Il y a une quantité d'événement qu'une âme peut accumulée... Je suis plein de chaos, il ne me reste plus qu'a tout éliminé. La seule façon de réduire la pression c'est la mort. En rouge vers la lumiére noire L'arme dans la main, je contemple déjà sur mon bras gauche les innombrables cicatrices qui témoignent de cette charge. Mes yeux se mettent à flots, puis d'un geste répété je me coupe à plusieurs reprises le dessous du bras... Là ou on voit les veines... Je fais plusieurs passages rapides, ne regardant pas... Et quand je regarde, il ne semble ne rien n'y avoir... Quelques picotements se font ressentir, et, quelques secondes après, des traces apparaissent... Un liquide rouge commence à apparaître, comme la lave qui monte dans une des failles d'un volcan, le sang déborde et vient couler sur le reste de mon bras... J'avais préparé depuis plusieurs mois de puissants médicaments... Tout étais prés, ils étaient sur mon bureau devant moi. J'avais pris soins de les sortir de leur boîte afin de les avaler rapidement... Un grande bouteille d'un mélange d'alcool à côté, je commençais à les avaler un par un... Gorgé par gorgé, ma gorge me brûlait, mon bras était en sang... J'agonisais déjà ! J'avalais maintenant les médicaments par groupe de dix... Les sentant rentrer en moi comme un remède empoisonné à toutes mes souffrances. Ma tête tournais, l'alcool faisait ses effets, et ilsen fallut d'une ou deux minutes pour que ma tête tombe sur mon bureau... Ne pouvant plus rien contrôler, je vaguais, n'étant pas conscient de ma mort, je ne faisais rien... Que pouvais-je faire ? Je regrette déjà... Pourquoi ais-je fait ça, c'est idiot ! Je vais mourir, ici, sur mon bureau ! Des questions me venaient à l'esprit... Que vont dire mes parents ? Mes amis ? Y aura-t-il ma mort dans le courrier ? Je ne pense finalement plus... Je sombre dans l'absolue... La question qu'on se posepose souvent Mes yeux s'ouvrent, tout est flou... Un tuyaux dans la bouche et une machine qui me fait respirer... De l'oxygène dans le nez... Des médecins autours... J'ai des pansements sur tous mon bras gauche, je le sens à peine. Je suis couché et des personnes s'occupent de moi, j'ai la tête qui tourne, je ne comprends rien... Je suis à l'hôpital, immobile, trop faible pour faire un seul mouvement, je commence à pleurer en me disant... "Pourquoi ais-je survécu ?" |
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