Extrait du site https://www.france-jeunes.net |
Les noces funèbres |
Mariés jusqu'à ce que la mort (ne) les séparent (pas)... |
Lors de la répétition de la cérémonie, Victor prit de panique s'enfuit de l'église et court jusque dans la forêt à proximité. Le jeune homme est terrorisé à l'idée du mariage. Mais lorsque dans cette forêt il répète les sacrements, il se retrouve marié à une défunte (voix d'Helena Bonham Carter) qui l'amène de force dans le royaume des morts... Après "James et la pêche géante" et "L'étrange noel de Monsieur Jack", Tim Burton entend nous faire réver une fois de plus avec un film d'animation en utilisant la technique du "stop-motion". Cette technique consiste à modeler des personnages avec une pâte à modeler spéciale, ce qui formera les marionnettes. Ensuite, on photographie les personnages en décomposant leurs mouvements un par un (sachant qu'un mouvement complet nécessite 10 photographies. Cela peut varier selon sa durée). Quand on assemble toutes les photographies prises, cela donne plus ou moins le film car il reste à gommer les imperfections des mouvements pour les rendre plus fluides et crédibles sur l'ordinateur. Ce procédé est long mais le résultat final est presque parfait. On a même l'impression que le film est crée à partir de la 3D tellement que les mouvements sont fluides et apparaissent comme particulièrement soignés. Du bon travail ! Par ailleurs, l'histoire est peu développée et laisse que très peu de place à des surprises, pour ne pas dire aucune. La seule originalité du scénario réside dans la satire sociale de notre société actuelle. En montrant l'au-dela plus attractif et plus festif que la monde des vivants, le réalisateur tend à nous faire réfléchir sur la vie que nous menons qui est terne et froide avec sa monotonie, sa routine (métro, boulot, dodo). Il nous propose également de penser le suicide. Quand on trouve la vie trop terne, on pense que le suicide rendra notre vie meilleure au point qu'elle soit plus joyeuse. A méditer. Quoiqu'il en soit, l'histoire reste transparente et sans surprise. Mais tel est le parti pris du conte dont le réalisateur est frian. Heureusement que l'ambiance générale vient contre-balancer le tout. On retrouve l'univers sombre et macabre de Tim Burton qu'il arborait à ses débuts. Humour macabre, style gothique utilisé à outrance, des décors somptueux... Il n'y a pas à dire, Burton est de retour ! Ce qui peut énerver, ce sont les passages où les personnages chantent comme dans une comédie musicale. Ces longues séquences qui ont été introduite la première fois dans "Charlie et la chocolaterie" enlèvent du charme et de la féerie au conte de Burton tant elles paraissent tenir plus de la formule que de l'improvisation. Un comble ! Le casting est l'habituel de Tim Burton avec Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Albert Finney ou encore Christopher Lee qui font plus que de préter leur voix. Ils donnent à leurs marionnettes leur gabarit et leur jeu de scène. Danny Elfman fait encore parti du casting de Burton et signe les musiques du film qui restent envoûtante et inspiré en gardant toujours ce petit air rétro-gothique qui lui sied à merveille. |
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