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Lettre écrite par mon coeur |
Lettre écrite il y a 6mois, à l'élu de mon coeur... |
T'aimer commence à devenir un véritable supplice. Mais celui est tellement doux, si poétique, si tendre qu'il m'est difficile d'y résister. "Je t'aime", cette phrase à un goût si agréable au palet que je voudrais la répéter sans cesse, juste pour le plaisir de la prononcer, de voir cette flamme dans tes yeux, de toucher du bout de la langue un plaisir si fort qu'il en serait secret... Interdit... Un plaisir si puissant, si dangereux, que tous devraient être mis en garde contre l'animosité de l'amour. Il débarque en prenant possession de vous sans crier gare, corps et âmes liés, menotés à l'être cher... A partir de ce moment là, impossible pour l'esprit d'aller et venir comme bon lui semble; Toutes tes pensées vont à lui. Que dire, Que faire ? Rien, juste t'aimer. Mon coeur, mon corps ne peuvent se permettre de vouloir autre chose. Mais j'aime cette servitude. J'en ai besoin chaque jour pour espérer aller plus loin, être à la hauteur de ton amour... Car cet amour n'est beau que s'il est partagé... Deux corps qui se cherchent... Deux coeurs qui se trouvent... Mais la distance a raison d'eux. Souvent, lorsque je ferme les yeux, j'ai l'impression de sentir la chaleur de ton corps contre le mien, la fermeté de tes mais sur mes hanches, la douceur de tes caresses sur ma poitrine... Mais je m'aperçois bien vite que ça n'est que ce traître de vent, amant forcé qui m'accompagne dans mon combat de chaque jour. Un autre attrait de la vie me donne la main et m'oblige à ne pas désespérer : le souvenir. Je parlais tout à l'heure de la chaleur de ton corps... Comment oublier la beauté d'un corps d'homme, légèrement vêtu, endormi sur le lit... Ton corps... Comment ne pas frissonner de plaisir en pensant à tes si agréables caresses pour me réveiller. Et ces nuits. Nuits accompagnées par la tendresse, la douceur, notre union, nos soupirs, nos baisers... Mais toutes les bonne choses ont une fin, la notre à été le 27aout, quand tu es reparti chez toi, chez nous... Notre bonheur n'est qu'en suspend, comme si le temps avait suspendu sa course. A présent, je n'ai plus qu'une envie, me blottir au creux de tes bras et m'y laisser mourir. Je ne veux qu'une chose, un simple baiser de toi... Sentir cette chaleur de toi au moment ^ù tes lèvres touchent les miennes, et rester ainsi... Figer le temps... Comme j'aimerai que les mots prennent vie. Annoter mes désirs les plus fous et qu'ils deviennent vivants. Je ne te cache pas que tu serais le principal sujet de mes écrits... Je laisse à présent la réalité me rattraper et je retourne dans ce corps frêle et sans vie lorsqu'il est loin de toi... Je t'aime... |
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