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Cradle of Filth : The Principle of Evil Made Flesh |
Chronique de "The Principle of Evil Made Flesh" de Cradle of Filth... |
1. Darkness Our Bride [Juggular Weding] 2. The Principle of Evil Made Flesh 3. The Forest Whispers My Name 4. Iscariot 5. The Black Goddess Rises 6. One Final Graven Kiss 7. A Crescendo of Passion Bleeding 8. To Eve the Art of Withcraft 9. Of Mist And Midnight Skies 10. In Secret Love We Drown 11. A Dream of Wolves in the Snow 12. Summer Dying Fast Line-up : Paul Ryan- Guitare lead Paul Allender- Guitare lead Nicholas Barker- Batterie Benjamin Ryan- Claviers Robin Eaglestone- Basse Dani Filth- Chant Après maintes démos sorties sous l'emblème puérile du death, "The Principle of Evil Made Flesh" se manifeste par ses trais black. De par sa pochette d'une étrange provocations si familière à Cradle, représentant la coalition parfaite du sexe et de la mort sur l'image de femmes se griffant chairs, mordant cous et corps. Et l'ensemble du cd n'est qu'une vulgaire image de cette représentation. Vulgaire soit, mais tout aussi belle et énigmatique. Ambiance gothique et vampirique s'émanent du maléfice et découpent les bougies allumées de la froideur du black. En effet, le tout sans être révolutionnaire est bien loin du concept black omniprésent de l'époque et s'inspire d'Emperor en étant beaucoup moins complexe. Cradle accentue ses efforts sur la mélodie qui donnent bien sûr une ampleur très mélancolique et torturée à ce disque ("To Eve the Art of Witchcraft", "Of Mist and Midnight Skies") et les tempos et autres structures sont souvent variés (à prendre exemple sur "The Forest Whispers My Name" et son break de guitare speed sur un morceau qui avait une atmosphère lourde et pesante). Cradle fait du black metal mais classe et travaillé. Les pièces se déversent certaines paraissent inutiles ("The Forest Whispers My Name" subit les effets néfastes la production ce qui lui donne un effet d'inachevée, "A Dream of Wolves in the Snow" n'est pas totalement aboutie aussi) mais d'autres contiennent une beauté tout simplement dévastatrice (à savoir la flèche montante de "The Black Goddes Rises" un morceau à pleurer, sur des paroles affligeantes et des moments mélancoliques d'une sincérité inexplicable et bien sûr l'Ĺ“uvre de tristesse suprême "Summer Dying Fast"). Le disque paraît peut-être trop linéaire, il est vrai aussi que les instrumentales sont chiantes par leur simplicité dérangeante et répétitives (4 instrumentales ça fait quand même chier hein ?), mais le génie se fait rapidement ressentir (étudier donc les breaks interminables de Nicholas Barker sur "A Crescendo of Passion Bleeding"). Ainsi de ce disque il faut savoir retirer l'ambiance et la pureté (chaotique) de celui-ci, presque aussi honnête qu'un présent d'enfant et aussi malsain qu'un fantasme nécrophile, ce disque est une perle tout de même pour les amateurs de mélodies simples et fragiles. Ce disque est d'ailleurs si unique que Cradle n'arrivera jamais à suivre sa longueur sur les suivants et puis les idées sont là quand même reflétant un fort esprit créatif (l'orgue "To Eve the Art of Witchcraft "ou les plans de basse mélodiques sur "A Crescendo of Passion Bleeding"). Morceaux préférés : -The Principle of Evil Made Flesh -The Black Goddess Rises -To Eve the Art of Witchcraft -Summer Dying Fast |
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