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Autobiographie d'une Courgette |
NON !!! Autobiographie d'une Courgette n'est pas un ouvrage racontant les déboires d'un pauvre légume sur la table de cuisine de Maïte, ni même le tout dernier livre écrit par notre cher et tendre ami George W. Bush. C'est juste une p'tite oeuvre qui m'a fortement touché, un peu méconnue (à mon avis) mais que j'aimerai faire connaître... |
L'été arrive, vous avez bientôt fini les examens et déjà, vous vous préparez pour les vacances. Alors, quand vous joncherez les plages pour prendre du soleil, tels des iguanes des îles Galapagos, et que vous vous direz subrepticement "Hummm, j'ai envie d'un bon livre à me mettre sous la dent... ", vous penserez à ces quelques lignes... Peut-être... L'histoire "Qu'est ce que ça peut bien raconter... Avec un titre pareil, ça n'a pas l'air très sérieux comme histoire." Hé ben vous vous trompez. Malgré ses airs de légèreté, ce livre aborde des sujets très intéressants tel que l'apprentissage de la vie, la relation aux autres, l'amour (et oui, encore et toujours !), le rôle des parents, l'adoption... Mais au-delà de tout ça, c'est une histoire touchante que nous raconte Gilles Paris : "Depuis que je suis tout petit, je veux tuer le ciel à cause de maman qui me dit souvent : - Le ciel, ma Courgette, c'est grand pour nous rappeler qu'on est pas grand chose dessous." Icare, alias Courgette, est un petit gamin de 9 ans. Il vit seul avec sa mère, alcoolique. Un jour, il trouve le revolver de son père, parti avec une "poule" parcourir le monde. Il décide alors de tuer le ciel... Et c'est à ce moment que sa vie bascule... Le commentaire Ce qui est clair c'est que ce livre vaut la peine d'être lu (parcequ'il le vaut bien). Le texte est touchant, les sentiments s'emmêlent tout au long des pages, on sourit, on est triste, on rigole, on pleure... A mon avis, l'apprentissage d'une vie par autrui est toujours intéressant et enrichissant parce qu'on apprend nous même à travers les autres, même si l'autre en question est un être fictif, poil au pif. Vous me suivez lol ? En écrivant ce roman, Gilles Paris fait preuve d'audace. Plusieurs fois il frôle la mièvrerie et la naïveté, sans pour autant y sombrer. C'est un peu comme ces films qui effleurent le ratage total des dizaines de fois mais qui évitent tout le temps les pièges semés sur leur parcours. Je pense par exemple à Million Dollar Baby, qui, s'il avait été un cheveu plus larmoyant concernant la situation sociale de Maggy Fitzgerald, aurait perdu cette fraîcheur qui fait du film un chef d'œuvre. Mais ce n'est pas le propos de cet article, alors revenons à nos moutons... Nous disions donc que Gilles Paris mène son texte de main de maître. Son oeuvre garde une légèreté qui émeeuuuuuuh (comme la vache). Pourtant, ce style peut déplaire et je le comprends. Le problème dirons-nous, c'est que l'auteur tente de raconter l'histoire à travers les yeux d'un petit garçon, alors, point de vu vocabulaire et tournure de phrase, ça laisse à désirer. Pourtant, à mon avis, l'élément fondateur de ce roman est l'innocence du regard que l'ont adopte pour observer les choses. A travers le regard d'un enfant de 9 ans qui ne comprend rien à la vie, on appréhende différemment le monde, les difficultés qui arrivent et la relation aux autres. Et quelques fois, ça ne fait pas de mal... Infos pratiques Titre : Autobiographie d'une Courgette Auteur : Gilles Paris Note : 8.5/10 Environ à 5€ en édition de poche dans toutes les librairies digne de ce nom. Question subsidiaire : Sans relire l'article, combien d'animaux de la ferme ont été cités ? |
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