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Slaves On Dope : Metafour |
Voici la chronique du dernier Slaves On Dope... |
Le premier album des Américains avait été un carton aux USA (100 000 exemplaires vendus) aidé en cela par le "parrainage" de Sharon Osbourne. Mais il est étonnant de voir le groupe rester à ce point méconnu en nos contrées car il sonne bien plus Européen que la plupart de la soupe néo que l'on nous sert. Ne vous attendez toutefois à une révolution musicale, mais il est clair que Metafour est très prometteur et renferme plusieurs titres de qualité. Déjà la sonorité du tout premier riff du disque est loin d'un cliché néo : on lorgne plus du côté de power pop. Et même si le chant de Jason Rockman fait souvent appel à des effets, il n'est jamais véritablement rappé; mieux il est complétement percutant sur de nombreux refrains (Casualty Of Me, Drain Me, Pattern, Go). La basse est carrément vrombissante (Poster Boy, Drag Down) et distinctement audible sur tous les titres et se taille même quelques petits passages en solo remarqués. Le groupe livre aussi des passages plus calmes bien US people lover comme sur So Clear. Mais ce titre est vraiment plus intéressant que ce que fait Nickelback par exemple. La qualité d'écriture (tout reste relatif quand même hein !) et de chant n'ont rien à voir dans les deux cas. La recherche constante de mélodie et de riffs efficaces donnent naissance à quelques perles comme Go ou encore Casualty Of Me, remarquable de sobriété. On a l'impression d'entendre une version aboutie de Linkin Park sur cette track qui possède tous les éléments pour s'imposer à la radio (paroles pseudo rebelles et refrain accrocheur). Par opposition à une musique assez recherchée et bien écrite, Slaves On Dope propose aussi plusieurs chansons franchement moyennes niveau originalité... On peut citer entre autres September complétement téléphonée, un single abrutissant en puissance. Les refrains lorsqu'ils s'éloignent de l'influence pop sont assez quelconques (Poster Boy, Drag Down, Caffeine Love Affaire...). Celui de Caffeine Love Affaire est assez typique du caractère néo qui prend le dessus sur le reste, à notre grand désarroi. Columbian Ascot serait plus proche d'un Soilwork ou encore d'un Killswitch Engage mais les couplets ne sont pas à la hauteur du reste du titre. Même Drain Me ressemble à s'y méprendre à une version light d'In Flames. Globalement on a affaire à un album qu'il ne faudra pas trop rapidement cataloguer comme un sous produit Américain. Les amateurs de thrash mélodique scandinave ouverts d'esprit pourraient sans problème y trouver leur compte. Si cette chronique vous a plu, rendez vous sans plus attendre sur mon site qui comporte des centaines de chroniques de disques metal, rock et électro ! Merci ! |
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