Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Ne dites pas... Dites plutot... Le politiquement correct


Voici un petit cours de politiquement correct, afin de laisser derrière vous les remarques vulgaires et, de dire exactement la même chose, mais poliment !



Première leçon : ne dites pas : "Mais vas-y arrache toi, tu pues trop de la gueule !"
Dites plutot : "Excusez moi, mademoiselle, mais les remous de vents putrides sortant du trou béhant qui, aparement vous sert de bouche, m'irritent les narines et me forcent à vous demander de bien vouloir quitter les lieux dans les plus brefs délais. Merci de vous aimable coopération.

Deuxième leçon : ne dites pas : " Holalalala, vise moi un peu les obus de la meuf, grave chanmé, la vie de ma mère que j'vais m'la faire !"
Dites plutot : " Diantre ! Portez votre attention quelques courts instants sur les magnifiques prothèses mamaires que porte avec élégance cette adorable jeune femme ! Que Mère trépasse si je n'ose lui faire la cour !"

Troisième leçon : ne dites pas : "Hé, tsé quoi ? Hier y m'ai arrivé un truc trop mortel : j'allais pour traverser la rue, t'as vu, et là y'a une caisse de la BAC qui débarque, comme ça, vas-y, ils ont falli m'écraser ces tarbas. Alors moi t'as vu j'me laisse pas faire, franchement sur la tête de ma soeur, j'ai commencé à jetter des caillous t'as vu, après y'as tous les gars de la cité qui sont arrivés ! Ma parole on les a trop fait fuir leur race !"

Dites plutot : " Vois-tu, mon ami, je m'en vais te conter une petit anectode dont tu me diras des nouvelles. Cela se passe aux temps jadis d'hier après-midi. Alors que j'allais, d'un pas alerte et agile, vers une destinée connue de moi seul, je manquais de me faire heurter par une voiture semblant appartenir aux protecteurs de la Nation et au maintien de l'ordre.
Trouvant tout à fait déplacé qu'ils ne s'arrêtent point après une telle erreur de conduite, je m'approchais d'eux afin de regler à l'amiable le léger différent qui nous opposait. Quelle ne fût pas là mon erreur ! Les hommes se mirent à jurer en ma direction, ainsi qu'à blasfemer ! Outré que j'étais, je vis alors vers moi s'approcher quelques-uns de mes chers camarades, qui eux aussi furent choqués et n'osèrent se mêler à la dispute. Nous avons donc été contraint de quitter les lieux d'un pas pressé.

enfin cinquième et dernière leçon : Ne dites pas : " ma parole cet article, franchement y'a des passages où j'ai tout compris, mais sur ma vie y'en a d'autres j'ai rien calculé, quand tu dis heu... "d'un pas alerte et agile", là, ça veut rien dire ça, vas-y franchement tu sors d'où du moyen âge ou quoi ?"

Dites plutot : "J'ai trouvé cet article franchement instructif sur le plan pédagogique, mais mon niveau intellectuel atteint par les longues soirées d'hiver que je passais en compagnie de mes camarades dans la cave de la grande tour, à me sustenter de drogues, alcools et autres pour tromper mon ennui, ne me permet pas de comprendre les parties de l'article rédigés en francais. "

En espérent que cet article vous permette de vous tenir convenablement si vous êtes invités par des gens au portefeuille surgonflé, au langage chatié et respectable. Même si vous venez du même monde que moi : la cité.
Pardon pour ceux qui trouverons outrageants les préjujés mais je ne peux que leur répondre que ces phrases je les entends chaque jour autour de moi !
schuss !
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